Ephémérides : 13 mars

Francisco Javier Fernández ChentoÉphémérides vincentiensLeave a Comment

CRÉDITS
Auteur: Jean Gothier, C.M. · La source : Encyclopédie Vincentiennne.
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1646. Sainte Louise écrit : « II m’a semblé que pour être fidèles à Dieu, nous devions être en une grande union les unes avec les autres comme le Saint-Esprit est l’union du Père et du Fils. La vie que volontairement nous entreprenons se doit exercer dans cette grande union des coeurs qui nous empêche de nous indigner des actions des autres et nous donne un grand support et une douceur cordiale pour notre prochain. Cette vertu comme aussi la dépendance totale de la divine Providence est, ce me semble, une des choses signalées que Dieu nous demande pour faire subsister la Compagnie. » (R)

1670. Dans une lettre datée de ce jour, M. Alméras fait l’historique de la fondation de la Mission à Lyon et notifie l’union à cette maison de deux communautés missionnaires de la ville; les missionnaires de Saint-Joseph et les missionnaires de Saint-Michel, qui, l’une et l’autre, ont été fondées il y a environ vingt-cinq ans. M. Berthe a été le très habile agent de toutes les négociations (1).

1874. À la Maison-Mère , les prêtres se réunissent pour l’ouverture de la cassette où se trouve le nom du Vicaire général. Le billet écrit et signé par M. Etienne, le 17 octobre 1873, désigne M. Jean-Louis Mellier, qui est déjà Directeur des Filles de la Charité, substitut et admoniteur (2).

1890. À Pékin, mort de Mgr François Tagliabue, emporté en huit jours par une fièvre typhoïde compliquée de pneumonie. Né le 29 novembre 1822 dans le diocèse de Soissons, il entra dans la Congrégation quatre ans après son ordination. En 1854, il arrivait en Chine et Mgr Mouly le destina à la mission de Mongolie. Après la cession de ce territoire aux Scheutistes, M. Tagliabue fut directeur des Filles de la Charité, à Shanghai et bientôt nommé coadjuteur de Mgr Baldus. Sans avoir eu le temps d’exercer cette charge, il est transféré à Tchen-ting-fou pour y succéder à Mgr Anouilh, en 1869. Dans un climat de xénophobie qui déclenchait de-ci de-là pillages et massacres, Mgr Tagliabue s’occupa de christianiser en profondeur. Dans ce but, il lança l’oeuvre des retraites fermées et, dès les sept premières années, on vit sept mille fidèles y participer. De beaux fruits spirituels en résultèrent. A partir de 1881, il put multiplier les écoles de catéchumènes et le nombre des chrétiens commença une sensible marche ascendante. Mgr Tagliabue, très préoccupé de la formation de son clergé indigène, eut aussi le souci de la santé de ses missionnaires et il ne craignit pas de descendre dans des détails de cuisine et de logement. En 1880, le Père Fiat le nomma commissaire extraordinaire pour la visite des vicariats confiés à la Congrégation. Un décret de Rome du 5 août 1884 transféra Mgr Tagliabue à Pékin, Mgr Delaplace étant mort. Pendant les six ans que Mgr Tagliabue passa à la tête du vicariat, ou admira la sagesse dont il fit preuve dans ses relations avec les plus hauts personnages de l’Empire et des légations occidentales, dans les difficiles circonstances créées par la guerre du Tonkin et les complications internationales. Par sa physionomie, Mgr Tagliabue ressemblait à saint François de Sales, son patron, mais aussi par son âme, dont l’inaltérable bonté explique le rayonnement en profondeur de son épiscopat (2).

1944. Mort à Plaisance de M. Sabattini, victime d’un bombardement. (R)

1970. Six postulantes Filles de la Charité vont former le Séminaire qui va s’ouvrir au Mozambique pour la fête de sainte Louise de Marillac. (R)

1) Circulaires , I, pp. 106 sq.
2) Annales, t. 91, pp. 25-39.
3) A. Morelli C.M. : «Notes d’histoire sur le Vicariat de Tcheng-ting-fou» ; et Annales, t. 55, pp. 346, 347 ; t. 56, pp. 156-467.

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