Cahors, le 22 septembre 1828
Mon très cher frère,
La grâce de N. S. soit toujours avec nous.
Après avoir passé quinze jours au séminaire de Cahors, où j’ai fait ma retraite, et, trois ou quatre jours auprès de nos parents, où bien des personnes m’ont demandé de vos nouvelles et m’ont recommandé de vous offrir leurs amitiés, voilà que je vais repartir pour Saint-Flour. Jacou serait parti pour Paris en même temps que moi, mais M. Brunet1 qui doit être son mentor, n’est pas encore prêt. Ils partiront tous les deux de Cahors, lundi soir, 29 septembre, et par conséquent ils arriveront à la capitale, le vendredi soir ou le samedi matin. Ayez soin d’embarquer notre frère assez tôt pour Montdidier. On dit que vous serez envoyé à Montdidier, cette année, je vous en félicite ; vous y serez très bien sub omni respectu.
Vous soignerez Jacou. J’écrirai incessamment à M. Vivier. Je vais placer ma sœur Antoinette chez les Dames Blanches.
Au Puech, à Catus on se porte assez bien.
Embrassez pour moi notre cher Gabriel.
Adieu, mon cher frère,
J.G. Perboyre ind. p. d. l. m.
P. S. — Avez-vous reçu votre premier certificat, qui vous a été renvoyé parce qu’il n’était pas légalisé par Mgr l’Archevêque et par M. le préfet ? Hâtez-vous de l’expédier vers Catus, revêtu de cette formalité ; on l’attend avec impatience.