Jean-Gabriel Perboyre, Lettre 015. A son Frère Jacques, à Montauban

Francisco Javier Fernández ChentoÉcrits de Jean-Gabriel PerboyreLeave a Comment

CRÉDITS
Auteur: Jean-Gabriel Perboyre · La source : Lettre 15. — Maison-Mère, original 12..
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Saint-Flour, 17 août 1828.

Vos vœux sont exaucés, mon cher frère, vous irez l’année prochaine à Montdidier, pourvu que notre cher oncle ne s’y oppose, ce que je suis bien loin de penser. Songez donc à préparer votre trousseau. Il faudrait partir au plus tard vers la mi-septembre. Si vous pouviez passer par l’Auvergne, je vous verrais avec plaisir ; vous n’allongeriez pas extrêmement.

J’écrivis hier à Louis qui vous a sans doute écrit au long sur cette affaire ; j’écrivis aussi à M. Dewailly1 pour le remercier de ses bonnes attentions.

A Montdidier, les classes sont très fortes ; il sera bon que vous y répétiez la seconde. J’ai été content de votre bulletin. Je désirerais seulement que vous fissiez quelques efforts pour être moins taciturne, plus ouvert ; si vous ne travaillez pas de bonne heure à plier votre caractère sur ce point, vous aurez plus tard des difficultés insurmontables pour devenir sociable et d’une compagnie agréable. Pour moi je sais bien ce qu’il en coûte.

S’il était encore temps je vous recommanderais de ménager votre santé que vous avez altérée à force de travail.

Lorsque vous verrez nos parents, bien des choses respectueuses.

Voilà le départ de la poste. Je vous écris aussi en poste.

Adieu, cher frère,

J.G. Perboyre ind. ptre d. l. m.

Suscription : Monsieur Jacques Perboyre, élève de seconde au petit séminaire de Montauban.

  1. Dewailly (Pierre-Joseph), C.M., prêtre, né à Hesdin, diocèse de Boulogne, le 25 janvier 1759, reçu au séminaire à Paris le 6 décembre 1778, y a fait les vœux le 7 décembre 1780, décédé à Paris le 23 octobre 1828. XIe Supérieur général (Coste, op. cit. p. 191).

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