1658. Sainte Louise écrit à saint Vincent : “pour l’accomplissement de sa sainte volonté sur la Compagnie, de demander pardon à Notre-Seigneur pour l’amour du choix qu’il a fait de sa très sainte Mère, de toutes les fautes contre la pureté intérieure et extérieure, et la grâce de la vraie pureté que sa miséricorde y veut”. (R)
1862. À Vienne, en Autriche, le cardinal Rauscher consacre l’église qui va remplacer la chapelle, trop petite, où depuis 1857, le zèle de nos confrères fait accourir les foules. La nouvelle église, de style gothique, est dédiée à la Vierge Immaculée. Les travaux de construction en ont été activement poussés par M. Dominique Schlick, premier visiteur d’Autriche1.
1905. À Ans (Belgique) mort de Sœur Derieux, Supérieure de la Compagnie des Filles de la Charité de 1880 à 1887, sous le généralat de M. Fiat. La petite Compagnie en ces années-là s’implanta en Colombie et en Palestine. (R)
1910. À Pékin, dans la maison de Chala, est réalisé ce que le T.H.P. Fiat a décidé dans sa circulaire du 24 octobre : la Chine, qui ne formait qu’une province lazariste, est divisée en deux. La province du Sud, qui reste confiée à l’ancien visiteur, M. Guilloux, comprend alors cinq vicariats apostoliques et six maisons régulièrement constituées : La province du Nord est composée de quatre maisons réparties dans quatre vicariats apostoliques. Son administration est confiée à M. François-Xavier Desrumaux, qui, en ce jour, est installé comme supérieur de Chala, et visiteur. Pendant trente-six ans et vingt, jours, M. Desrumaux portera cette charge provinciale à laquelle s’adjoindra bientôt celle de procureur pour la Chine du Nord2.
1952. À Rome, Pie XII reçoit en audience le cardinal Canali, pro-président de la Commission cardinalice pour l’administration des biens du Saint-Siège. Le cardinal offre au Saint Père le premier exemplaire de la sixième édition post typicam du Missel romain imprimé par les soins de la Typographie polyglotte vaticane. Sous la surveillance de la Congrégation des Rites, et avec la collaboration des consulteurs de la-dite Congrégation, le travail de rédaction de ce volume a été fait par les Prêtres de la Mission rédacteurs aux Ephemerides Liturgicae. L’Osservatore Romano, le lendemain de cette audience, mentionnera dans ses colonnes, et de façon élogieuse, l’activité de nos confrères italiens qui à “cette revue liturgique, bien connue et universellement appréciée, consacrent leur temps et leurs talents. Ce périodique trimestriel, polyglotte et spécialisé dans le domaine de la Liturgie, reste internationalement un des plus appréciés”. Les Ephémérides Liturgiques qui commencèrent à paraître en 1887, dans le but de seconder les travaux de l’Académie pontificale de Liturgie, eurent pour fondateur, et pour directeur pendant seixe ans, notre confrère, M. Calcédoine Mancini, mort le 18 août 1910. Sa science et ses vertus lui valurent une grande réputation auprès du clergé romain, et spécialement près des membres de la Congrégation des Rites. Léon XIII l’honorait d’une particulière confiance, et, plus d’une fois, il est arrivé au Souverain Pontife, quand un cas de conscience liturgique se présentait — cas de conflits parfois — de déclarer : “Je ferai ce que Mancini décidera”3.