Ephémérides: 26 janvier

Francisco Javier Fernández ChentoÉphémérides vincentiensLeave a Comment

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Author: Jean Gothier, C.M. · Source: Encyclopédie Vincentiennne.
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En 1856, mort en Crimée de quatre Lazaristes et de trente Filles de la Charité qui soignaient les cholériques. A la Maison-Mère, à une des retraites qui suivit cette hécatombe, Notre Mère ayant demandé du renfort, les deux cents retraitantes se lèvent et se proposent pour la relève de celles qui sont tombées. (R)

En 1870, six Filles de la Charité entrent à l’Hôpital de San Salvador, implantant la petite Compagnie dans ce pays. (R)

En 1933, à l’infirmerie de la Maison-Mère, dans la nuit, meurt le T.H.P. François Verdier. Né le 11 mars 1856, à Lunel, dans le diocèse de Montpellier, il est reçu dans la Congrégation !e 7 décembre 1874. Ordonné prêtre le 22 mai 1880, il consacre les trente-quatre premières années de sa vie sacerdotale à la formation du clergé dans les séminaires de Nice, Marseille, Montpellier, Rome et Noto. Partout il fait preuve des plus brillantes qualités de professeur et d’éducateur. Pendant sa charge de supérieur à Montpellier, il publia deux ouvrages : la Révélation devant la raison , qui parut dans la collection «Science et Religion», et un Manuel de droit public ecclésiastique.
L’Assemblée générale de 1914 désigna M. Verdier comme assistant du nouveau Supérieur général, M. Villette. A la mort de M. Louwyck, le 17 février 1918, ce fut M. Verdier qui devint vicaire général. Et le 30 septembre 1919, l’Assemblée le choisissait comme successeur de saint Vincent. La première guerre mondiale avait beaucoup éprouvé la Compagnie dans ses oeuvres et dans ses membres. Mais, homme de vues larges et d’une inlassable énergie, le T.H.P. Verdier redonna une belle vitalité à la famille de saint Vincent. Au 1er janvier 1920, la Congrégation comptait trois mille huit cent cinq confrères et frères, trois cent trente-six maisons, trente et une provinces. Le 1er janvier 1933, les confrères et frères étaient au nombre de quatre mille sept cent soixante-treize, les maisons quatre cent six et les provinces trente-six… Soucieux du recrutement qui est le problème des années d’après-guerre, le Père Verdier, en France seulement, fonda coup sur coup les écoles apostoliques de Gentilly et de Cuvry, et ressuscita celles de Prime-Combe et de Loos . Entre autres événements, les treize années de ce fécond généralat furent marquées par huit béatifications d’enfants de saint Vincent, la solennelle célébration du tricentenaire de la fondation de la petite Compagnie (1925), les fêtes du centenaire des Apparitions de la rue du Bac (1930), la quatorzième Assemblée sexennale et la vingt-neuvième Assernblée générale. Le Gouvernement français se plut à reconnaître les éminents services du dix-septième successeur de saint Vincent de Paul en lui décernant en 1930, la croix de la Légion d’honneur.
De M. François Verdier, la presse catholique unanime a pu dire que sa mort était une grande perte pour l’Eglise, pour la France et pour les deux familles religieuses qu’il dirigeait. De tels éloges eussent sans doute étonné le Père Verdier qui, dans son testament, en indiquant qu’il ne voulait pas de notice, déclarait : «Je n’en vaux pas la peine ! » Mais l’histoire, avec son sage recul, met déjà et mettra mieux encore François Verdier au rang de nos grands Supérieurs généraux1.
Sous son généralat la Compagnie des Filles de la Charité s’implante au Congo, en Australie, au Viet-Nam, en Indonésie et au Honduras. L’Echo de la Maison Mère débute en 1926. La Communauté s’accroît de plus de 3000 Soeurs. (R)

  1. Annales , t. 98, pp. 244- 250 et 253-302.

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