1674. À Versailles, les Prêtres de la Mission commencent la mission qui va se dérouler jusqu’au 18 novembre. Six prêtres et un frère ont pris possession de la cure royale l’avant-veille. Et pour la durée de la Mission, M. Jolly leur a adjoint MM. Lebas et de Marthe. Les exercices se donnent dans l’église Saint-Julien : elle S’élevait sur l’emplacement de l’actuel hôpital militaire et avait été réparée et agrandie au début du XVe siècle. Mais comme il l’a fait, lors de la précédente mission de 1671, Louis XIV va constater que l’église est trop petite pour contenir la foule, et, construction d’un nouvel édifice religieux. Quand commence la mission, le premier Curé lazariste de Versailles, Nicolas Thibault, jusqu’alors curé de Richelieu, n’est pas encore sur place : il n’arrivera que le 10 novembre (1).
1715. La Mère Jeanne Chevreau assistée des trois Sœurs officières donne, devant notaires, procuration à Sœur Antoinette Miette, Sœur Servante à l’Hôtel Dieu de la Fère, pour signer avec les Administrateurs l’établissement d’une quatrième Sœur dans cet hôpital. (C)
1786. À Paris, Pierre-René Rogue, prêtre depuis quatre ans, est reçu au séminaire interne (2).
1794. Arrivée dans les prisons de Bordeaux de neuf Lazaristes, victimes de la Révolution. (R)
1939. À Bernay, dans l’Eure, dans sa résidence normande, M. Georges Goyau, secrétaire perpétuel de l’Académie française, meurt à l’âge de soixante-dix ans. Il a été un très grand bienfaiteur spirituel de la famille vincentienne. Et la petite Compagnie peut être fière d’avoir eu dans le cœur et dans l’œuvre de cet historien une place particulière. Non seulement sa plume infatigable a donné aux colonnes du Figaro plusieurs articles sur saint Vincent, sainte Louise de Marillac et sur leurs œuvres ; mais, en 1938, il a enrichi la collection les Grands Ordres monastiques et Instituts religieux d’un ouvrage de deux cent soixante pages intitulé la Congrégation de la Mission des Lazaristes. Documenté à bonne source puisqu’il se référa à M. Coste, auquel il a d’ailleurs dédié son travail, Georges Goyau a tracé là une belle fresque vincentienne, accessible au grand public. Il a brossé ce tableau avec son talent d’écrivain, et aussi avec tout son cœur d’apôtre. Car c’est au service d’un authentique rayonnement chrétien qu’il voua tout son art et tout son labeur, comme le prouvent sa monumentale Histoire religieuse de la Nation française, cathédrale à la gloire de la geste chrétienne sur notre sol, et son Histoire des Missions, fruit des cours qu’il donna à l’Institut Catholique de Paris, pour ne citer que les principaux parmi la soixantaine de volumes laissés par lui. Le rayonnement littéraire et historique de Georges Goyau se doublait de celui de sa personnalité : avec sa fine barbiche et la limpidité de ses yeux bleus, ce petit homme, maigre, ascétique, et chez qui, semblait-il, il n’y avait que juste assez de matière pour supporter l’âme, ce savant dont la serviabilité était immense, a donné à tous ceux qui ont eu le bonheur de l’approcher, l’impression et la conviction qu’avec Georges Goyau un reflet de sainteté passait dans le monde (3).
1954. Au Congrès Mariologique international, communication par M. Bugnini sur “la Médaille dans le culte et dans la liturgie”. La Médaille est un résumé des principaux dogmes de notre Foi : l’Immaculée-Conception ; l’Incarnation ; la Rédemption. Elle parle de l’intercession de Marie pour nous, pauvres pécheurs. (R)
- 1) Circulaires, t. I, pp. 161-164 : Annales. t. 84, pp. 1129-1130 : Bulletin de la Commission des Antiquités et des Arts (Seine-et-Oise), vol. I, pp. 62-64.
- 2) Annales, t. 99. p. 498.
- 3) Annales, t. 105, pp. 79-84 ; t. 103, p. 633.