Ephémérides : 14 septembre

Francisco Javier Fernández ChentoÉphémérides vincentiensLeave a Comment

CRÉDITS
Auteur: Jean Gothier, C.M. · La source : Encyclopédie Vincentiennne.
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1628. À Beauvais, Monsieur Vincent procède à l’examen des Ordinands ; il s’y livrera encore pendant les deux jours suivants. La retraite commencera le dimanche 17. Notre bienheureux Père y fera l’explication des commandements de Dieu. D’autres entretiens seront assurés par. Louis Messier et Jérôme Duchesne, tous deux docteurs de Sorbonne. Tous les Ordinands demanderont à ‘Monsieur Vincent d’entendre leur confession générale et l’atmosphère de cette retraite sera telle que l’un des deux autres conférenciers, Jérôme Duchesne, s’agenouillera, lui aussi, aux pieds de Monsieur Vincent, pour obtenir le pardon de toute sa vie passée (1).

1660. Marguerite Chétif, sitôt son retour d’Arras, rend visite à Monsieur Vincent avec quelques autres Sœurs. Elle apprend alors sa nomination de Supérieure Générale, alors que celle-ci avait été annoncée par Monsieur Vincent au cours de la Conférence du 27 août. Elle exprime ses réactions à Mathurine Guérin : “Dieu fait des choses à quoi l’on ne pense pas et on ne sait pourquoi. Pour moi je pense très assurément que c’est qu’il nous veut enseigner la pratique de la sainte humilité, et nous montrer que c’est très assurément ce qu’il demande de nous .[…] Je vous prie de continuer à prier notre bon Dieu qu’il lui plaise être notre conduite, et la sainte Vierge notre Mère et Supérieure.” (C)

1679. À Versailles, sont fulminées les bulles par lesquelles le pape Innocent XI approuve la collation faite par Louis XIV de l’abbaye de Saint-Rémy-lès-Sens, aux Prêtres de la Mission. Ce fut la façon du Roi-Soleil de forcer la main au supérieur général, M. Jolly, qui répugnait à accepter la cure de Versailles. Après les premières ouvertures que Sa Majesté avait faites en 1671 à M. Alméras, le silence était tombé sur ce projet. Mais le roi persévérait dans son idée, et en septembre 1674, il faisait savoir à M. Jolly qu’il agréerait beaucoup à son royal bon plaisir de voir les Prêtres de la Mission prendre en charge la cure de Notre-Dame de Versailles, et que d’ailleurs c’était chose faite, puisque, dans sa libéralité, il leur donnait, pour leur subsistance, l’abbaye de Saint-Rémy-lès-Seils, qui rapportait quatre mille livres de rentes, de quoi faire vivre largement les six prêtres et les deux frères que réclamait le Roi (2).

1704. La dernière conférence de Monsieur Hénin a pour sujet l’esprit primitif. “Votre esprit est un bouquet composé de plusieurs vertus qui répandent un odeur suave et merveilleuse, savoir : l’humilité, la charité, la simplicité”. (C)

1853. À Paris, en la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, le Père Etienne inaugure la chapelle de la Passion. Il a voulu qu’elle soit le monument de sa reconnaissance pour la protection dont le scapulaire de la Passion, révélé à Sœur Apolline Andriveau en 1846, a été l’instrument. Étonné lui-même de la rapidité avec laquelle cette dévotion fut approuvée par Pie lx et se répandit dans le peuple chrétien, le Père Etienne, dans sa circulaire du 21 novembre 1853, où il mentionnait l’inauguration de la chapelle, proclama que la dévotion à la Passion est «le trésor» qui, dit-il, met la Compagnie «à même de répandre par toute la terre les miséricordes et les mérites infinis» de la Rédemption. Et dans cette même lettre, le supérieur général montrait comment par son installation au Brésil, en Allemagne, en Autriche, au Chili, peu de temps après le don du scapulaire de la Passion, la famille de saint Vincent a étendu dans le monde les miséricordes divines (3).

1) Coste, I, p. 298.
2) Notices, III, p. 676 : Annales, t. 63, 621-622.
3) Rosset : Vie de M. Etienne, p. 262 : Circulaires, III, pp. 207- 217.

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