(Février 1640.)
Monsieur,
Je vous ai trop d’obligation de ce que malade, aussi bien que, étant en santé, votre charité se souvienne de mes besoins. Je reçus hier lettre de Monsieur Vincent qui me mande toujours de prendre un brancard. Je ne manquerai pas de me servir de l’avis que vous me donnez, pour avoir encore le sien sur ce sujet. J’ai bien du déplaisir Monsieur, que mes infirmités m’empêchent de vous rendre mes devoirs en votre indisposition, pour m’offrir de vous rendre les petits services que je pourrais; si, éloignée, vous jugez que je puisse quelque chose, obligez-moi, je vous supplie très humblement, de me donner sujet de vous obéir, et témoigner que je suis en l’amour de Jésus Crucifié, Monsieur, Votre très humble et très obéissante fille et servante.