Paris, le 20 mai 1834.
Mon très cher oncle,
Votre dernière lettre pour mon cousin Gabriel doit être arrivée ce matin à sa destination.
M. Gratacap a bien voulu se donner la peine de venir me voir aussitôt après son arrivée et m’honorer plusieurs fois de ses visites. Comme c’est aujourd’hui que sa grande affaire doit se décider, je lui prépare ce petit billet qu’il aura la bonté de vous remettre. Il emporte en s’en retournant deux cents médailles. Je vous enverrai plus tard la relation des miracles qui n’est pas encore prête.
J’ai vu ma sœur avant-hier ; elle se porte bien ; mon frère aussi. Il doit être tonsuré la veille de la Trinité. Cette ordination nous donnera deux nouveaux prêtres ; celle de septembre nous en donnera quelques autres. Un de ceux qui ont été ordonnés prêtres en carême vient de partir pour Valfleury d’où il doit partir pour les missions du Levant dans le courant de l’été avec plusieurs autres confrères.
Tout va à l’ordinaire chez nous et chez nos sœurs.
Votre très respectueux et obéissant neveu,
J.G. Perboyre i. p. d. l. m.
Je vous prie de faire passer à nos confrères de Cahors la lettre de M. Rameaux, aussitôt que vous l’aurez lue, vous et nos Sœurs de Montauban.
Lettre 48. — Maison-Mère, original 39.