Ephémérides: 30 mai

Francisco Javier Fernández ChentoÉphémérides vincentiensLeave a Comment

CRÉDITS
Auteur: Jean Gothier, C.M. · La source : Encyclopédie Vincentiennne.
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Saint Vincent dit aux premières Sœurs : “Servantes des Pauvres Malades” ah ! le beau titre, mes filles. Mon Dieu ! le beau titre et la belle qualité ! Qu’avez-vous fait à Dieu pour mériter cela ? Servantes des Pauvres, c’est comme si l’on disait Servantes de Jésus-Christ puisqu’il répute fait à Lui-même ce qui leur est fait, et que ce sont ses membres. Et qu’a-t-il fait en ce monde sinon servir les Pauvres ?”(R)

En 1621, à Joigny, dans le diocèse de Sens, trente hommes se groupent en une confrérie de la Charité qui se joint à celle des femmes, déjà installée par Mme de Gondi en 1618. Monsieur Vincent qui préside l’établissement de cette Charité mixte, signe le procès-verbal dont les archives de l’hôpital de Joigny conservent l’original (1).

En 1730, au Pouy, avec l’autorisation de Mgr d’Arboucave, évêque de Dax, Raymond Mauriol, supérieur des Prêtres de la Mission de Buglose et curé du Pouy, bénit la chapelle construite sur les fondements de la chambre où naquit saint Vincent de Paul. C’est pour faire place à cet oratoire que, en 1729, la maison de Ranquines, fut reculée d’environ quarante mètres vers le sud-est. En 1851, lorsque furent entreprises les nouvelles constructions du Berceau, et comme la rectification de la route de Buglose laissait la maison de Ranquines isolée et d’un abord difficile, on décida de la déplacer à nouveau et de la rapprocher de la chapelle. Si la maison natale de saint Vincent n’est plus à l’emplacement exact où notre bienheureux Père vit le jour, il n’en reste pas moins que cette maison constitue une précieuse relique, puisqu’elle a été réédifiée avec les montants en chêne vermoulu, les poutres, la charpente qu’a connus Vincent et dans la même disposition que celle où s’abritèrent ses premiers ans (2).

En 1788, à Paris, sous la présidence de M. Alexis Pertuisot, vicaire général, s’ouvre la seizième Assemblée. Elle est composée de trente-six membres. Elle se clôturera à sa quinzième session, le 18 juin (3).

En 1856, à Rome, Pie IX approuve la division de la Mission de Pékin en trois vicariats apostoliques. Depuis 1851, Mgr Mouly, vicaire apostolique de Mandchourie et administrateur de Pékin, avait soumis cette proposition de partage à la Propagande. Par suite de cette nouvelle répartition, Mgr Mouly devient vicaire apostolique de Pékin et de la région qui en dépend : c’est le Tchély septentrional. Provisoirement Mgr Mouly garde l’administration du deuxième vicariat, le Tchély occidental, dont Mgr Anouilh aura la charge dans deux ans. Le troisième vicariat est confié aux Jésuites (4).

En 1865, Mgr Mouly dans son rapport du Vicariat du Pé-tché-ly Nord, dit que deux Sœurs chinoises ont été reçues Filles de la Charité et trois autres vont suivre incessamment. Deux Sœurs françaises ont donné leur vie en soignant les cholériques et à l’orphelinat de Ning-Po, entre autres enfants, quinze petites aveugles ont été admises.(R)

En 1871, les Sœurs de Reuilly, dispersées par la Commune vont revenir et se trouver réunies pour la fête du lendemain comme l’avait prédit sainte Catherine avant leur départ : “J’ai fait un rêve cette nuit, avait-elle raconté à la récréation, avant ces événements, j’ai rêvé (ma Sœur) que la Très Sainte Vierge était venue vous demander dans la Chambre de Communauté. Vous n’y étiez pas. Elle est allée dans votre cabinet où vous n’étiez pas non plus. Elle s’est assise sur votre chaise et elle m’a dit : “Tu diras à Sœur Dufès qu’elle peut partir, je garderai la maison. Elle ira dans le Midi avec ma Sœur Claire, elle reviendra le 31 mai”. Effectivement, Sœur Dufès avec Sœur Claire s’étaient rendues à Toulouse, paroisse Saint-Michel où d’autres Sœurs par petits groupes les avaient rejointes, Sœur Catherine, pendant ce temps avait été demander l’hospitalité à Ballainvilliers où une de ses anciennes compagnes était Sœur Servante.(R)

En 1896, de Fort-Dauphin, Mgr Crouzet annonce que le quatrième poste de son Vicariat est définitivement fondé : c’est Farafangana. Les premiers missionnaires qui y sont placés, s’appellent Charles Lasne, le futur évêque, et Eugène Blucheau (5).

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(1) Coste I, pp. 123 et 130 ; S.V. XIII, pp. 446-461.
(2) Annales, t. 51, pp. 481-484.
(3) Circulaires, t. II, p. 203.
(4) Mémoires C.M., t. VIII. pp. 1088-1089.
(5) Annales, t. 63, p. 574.

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