1634. À Paris, par devant Cornille et Comtesse, notaires au Châtelet, un contrat est passé, entre Maître Antoine Lamy, conseiller du roi, et demoiselle Catherine Vigor, son épouse, d’une part, et Vincent de Paul, d’autre part. En échange d’une rente annuelle de cent quarante-huit livres treize sous quatre deniers, le fondateur de la Mission s’engage à faire donner, de six ans en six ans, par quatre de ses prêtres, une mission de quinze, jours dans les villages de Gentilly, près Paris, et de Ferreux, près Nogent-sur-Seine1.
1651. À Paris, meurt Marie des Landes, épouse de Chrétien de Lamoignon, président au Parlement. Elle a été l’une des plus illustres auxiliaires de Monsieur Vincent et dirigea les Dames de la Charité de l’Hôtel-Dieu pendant dix ans2.
1730. À Versailles, Louis XV signe les Lettres patentes qui confirment l’union du séminaire de Villefranche-de-Rouergue à la Congrégation de la Mission. Cette maison de formation s’est peu à peu installée autour d’une petite chapelle de pèlerinage dédiée à Notre-Dame des Treize-Pierres. Le bénéficier de ce sanctuaire était Raymond Bonal qui, vers 1634, vint à Paris consulter saint Vincent de Paul, le Père de Condren et M. Olier, au sujet d’une communauté qu’il voulait fonder pour la réforme des paroisses, la prédication des missions et la formation du clergé. Sa petite société religieuse — les “Bonalistes” — fut approuvée par Alexandre VII, sous le titre de “Prêtres de la Visitation de Sainte-Marie”. Mais, en plaçant ses confrères sous la dépendance directe des évêques, Bonal avait installé dans sa compagnie un germe d’instabilité ; aussi, poussés par leur volonté d’une vie religieuse authentique, la plus grande partie des maisons bonalistes s’uniront à la Congrégation de la Mission, dans le courant du XVIIIe siècle. L’agrégation du séminaire de Villefranche-de-Rouergue en est un exemple. L’évêque de Rodez, Jean-Armand de Tourouvre, approuva pleinement cette union ; et avec d’autant plus de joie que, débordant, pour le jansénisme, d’une sympathie qu’il devait désavouer par la suite, il voyait dans l’union de Notre-Dame des Treize-Pierres à la Congrégation de la Mission la possibilité d’y faire former ses jeunes clercs de Rodez et de les soustraire ainsi aux Jésuites avec lesquels il était en lutte ouverte. Nos confrères dirigeront l’établissement de Villefranche jusqu’en 1792. La chapelle de Notre-Dame des Treize-Pierres sera alors dévastée par les Révolutionnaires et vendue pour quelques assignats3.
1793. Emprisonnement pour la Foi de M. Vaucheret cm. (R)
1880. Laïcisation de la Miséricorde d’Alger où les Sœurs doivent laisser les 900 enfants qui fréquentent leur école.
1941. Mort en Russie où elle est déportée de Sœur Puskar de Lwow (Pologne). (R)
1944. Mort sous le bombardement de Budapest de trois Sœurs du Séminaire : 19, 21 et 23 ans, ainsi qu’une Sœur à l’habit de 35 ans. (R)