Ephémérides: 25 février

Francisco Javier Fernández ChentoÉphémérides vincentiensLeave a Comment

CRÉDITS
Auteur: Jean Gothier, C.M. · La source : Encyclopédie Vincentiennne.
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En 1621 , le Supérieur général des Minimes signe les lettres d’agrégation par lesquelles saint Vincent devient participant des prières, pénitences et bonnes œuvres de tous les membres de l’Ordre (1).

Les Règles de saint Vincent portent : «Les Filles de la Charité mettront tout en commun, ainsi que faisaient les premiers chrétiens, en sorte que nulle d’entre elles n’aura, ni dans la maison, ni dehors aucune chose pour la garder et en user comme propre à elle seule ; et elles ne pourront disposer, ni donner, ou prêter du bien de la Communauté, ni même du leur propre, ou de ce qui leur peut rester après leur entretien, et beaucoup moins du bien des pauvres qui leur est confié, ni emprunter, acquérir ou recevoir d’ailleurs, sans le consentement de la Sœur Servante en choses petites et ordinaires ; mais quant aux extraordinaires et de conséquence, il faut de plus les permissions prévues par les Constitutions…» (R)

En 1871, deux Sœurs de Prusse viennent à la Maison-Mère : elles étaient parties 60 à la suite de l’armée allemande pour soigner les blessés et douze vinrent près de Paris pendant le siège. Elles retournaient en Allemagne après avoir rempli leur devoir de charité près des soldats.

En 1906 , à Nan-tchang , capitale du Kiangsi, la foule convoquée, à un meeting par des tracts qui accusent les Français de la ville d’avoir assassiné le sous-préfet Kiang, brûle tous les bâtiments de la mission, le beau collège des Frères Maristes et l’établissement des Filles de la Charité. Les cinq Frères Maristes sont tués, ainsi que notre confrère, M. Jean-Marie Lacruche, âgé de trente-cinq ans. Un autre Lazariste, M. Louis Salavert sera victime de ces tristes événements : atteint de typhoïde, il était à l’hôpital. Un courageux confrère, M. Rossignol, réussit à faire échapper les Soeurs et le malade ; mais les péripéties de la fuite firent empirer l’état de M. Salavert qui mourut le 27 février au soir ; il n’avait que vingt-neuf ans. Nos deux confrères étaient l’espoir de leur vicaire apostolique, Mgr Ferrant. Les incendies, les massacres et les pillages de Nan-tchang avaient été déclenchés par le sinistre sous-préfet de la ville. Voici comment : acculé par des dettes criardes, déçu dans ses ambitions, empêtré dans des démêlés avec les autorités supérieures, Kiang, pour «sauver la face», et avec l’espoir qu’il se vengerait ainsi de la Mission catholique, Kiang était venu tout simplement se suicider, «à la chinoise», dans la résidence de M. Lacruche (2).

En 1924, à Paris , mort de M. Pierre Reynaud.

En 1938 , à Bhannès , sur les crêtes du Liban, dans l’ample sanatorium qui fut l’oeuvre de sa hardiesse persévérante, M. Henri Heudre, Visiteur de Syrie, meurt, après avoir gouverné pendant dix-sept ans, sa province. Dix-sept ans de beau labeur. Sa vitalité, son éloquence et son optimisme étaient en raison inverse de sa petite taille. Outre le sanatorium de Bhannès, assez vaste pour contenir plus de trois cent vingt tuberculeux, M. Heudre a bâti l’école d’Achraffié où sont formés mille cinq cents enfants ; Furn-el-Chebbak pour les aposto-liques ; il a doublé les bâtiments de l’école des filles de Ras-Beyrouth, qui compte plus de huit cents externes, et Le Caire lui doit une école contenant huit cents enfants. La Légion d’honneur, le Mérite pontifical, le Mérite libanais, toutes ces décorations sont venues dire : M. Heudre a bien mérité de l’Église, de la France et du Liban (3).

En 1942, à Paris , Frère Pierre Sabatier : de Saint-Lazare, il fut pendant de longues années le portier vigilant, — quelquefois un peu cerbère — mais toujours plein de dévouement.

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1) Coste , I, p. 137.
2) Annales , t. 71, pp. 129, 392-410, 516 sq. et t. 72, pp. 45 sq, 202 sq., 368 sq.
3) Annales , t. 103, pp. 468 sq.

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