Ephémérides: 20 février

Francisco Javier Fernández ChentoÉphémérides vincentiensLeave a Comment

CRÉDITS
Auteur: Jean Gothier, C.M. · La source : Encyclopédie Vincentiennne.
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En 1618 , saint Vincent, «accompagné de Jean Coqueret, docteur en théologie, Berget, et Gontière, conseillers clercs au Parlement de Paris, et d’autres vertueux ecclésiastiques », prêche la Mission à Villepreux, sur les terres des Gondi (1).

Les Règles de saint Vincent stipulent : «Le principal emploi des Filles de la Charité étant de servir les Pauvres Malades, elles s’en acquitteront avec tout le soin et toute l’affection qui leur sera possible, considérant que ce n’est pas tant à eux qu’à Jésus-Christ qu’elles rendent service. Dans cette vue, elles leur porteront elles-mêmes la nourriture et les remèdes, les traitant avec compassion, douceur, cordialité, respect et dévotion, même les plus fâcheux, et ceux pour lesquels elles sentiront quelque répugnance ou moins d’inclination ; et elles feront grande conscience de les laisser souffrir, faute de leur donner précisément au temps et en la manière convenable les secours dont ils ont besoin, soit par négligence ou oubliance coupable, soit par quelqu’attache mal réglée à leurs exercices spirituels qu’elles doivent postposer à l’assistance nécessaire des pauvres malades» . (R)

En 1736 , à Rome , dans le quartier du Transtévère et au foyer du domestique d’un cardinal, naissance de Benoît Fenaja. Après avoir eu, un moment, la tentation d’entrer chez les Jésuites, il préféra la «chétive» Compagnie. Pendant quatorze ans, il fut l’un des plus brillants de nos prédicateurs de missions en Italie. Sa réputation en ce domaine était telle que, malgré son âge, — soixante ans — c’est à lui que Pie VI fera encore appel pour donner la mission à Rome, place Navone, et son succès fut si grand qu’on le considéra alors «comme le père des Romains et le maître de tous les coeurs». Dans l’intervalle, Benoît Fenaja avait été supérieur de Morite-Citorio, visiteur de Rome et chargé pendant trente ans de l’Académie de Nobles, en remplacement des Jésuites. Quand M. Cayla fut obligé de se cacher, il remplit les fonctions de vicaire apostolique de la Compagnie, sur le choix de Pie VI. En 1800, le Pape Pie VII nomma notre confrère archevêque de Philippes et vice-gérant de Rome, et plus tard patriarche de Constantinople. La persécution déclenchée par Napoléon contre le Pape et le clergé romain, obligea Mgr Fenaja à s’exiler en France. Logé à Paris, dans les bâtiments des Missions Etrangères, il y mourut le 20 décembre 1812 (2).

En 1898 , à Pékin , dans la cathédrale Saint-Sauveur, Mgr Bruguière, évêque lazariste, confère la consécration épiscopale à Mgr Alphonse Favier, coadjuteur de Pékin. Aux premiers rangs de la nombreuse assistance, on remarque le vice-roi, gouverneur de la ville, et douze princes mongols de la famille impériale (3).

En 1938 , à Istanbul , M. Joseph Descuffi, préfet de discipline et professeur de philosophie au collège Saint-Benoît, et que le Saint-Père a nommé archevêque d’Izmir, reçoit, dans la cathédrale Saint-Esprit, la plénitude du sacerdoce, des mains de Mgr Roncalli, délégué apostolique, assisté de deux prélats de rite oriental (4).

En 1940 , à Belletanche dont il était l’Aumônier depuis 1926, mort de M. Alphonse Bernhard. Né en Alsace, il ne s’est rapproché de son pays natal, que, lorsqu’après avoir travaillé à Wernhout, au Petit Séminaire d’Evreux, à Antoura, puis après avoir été supérieur à Damas, il revint, par Constantinople et Salonique, à Metz, où il fut vicaire à Saint-Simon. Là, avec M. Halinger, il fut en contact avec les tout premiers élèves de Belletanche, en attendant que l’école apostolique fût définitivement installée à Cuvry (5).

En 1960, lettre de Jean XXIII à l’occasion du Tri-Centenaire de la mort de saint Vincent et de sainte Louise : « La charité doit se nourrir et se fonder sur les mêmes motifs et les mêmes intentions surnaturelles dont était pénétré Vincent de Paul. Mais cette vertu exige nettement d’autres manifestations et d’autres moyens… Que son esprit nous devienne plus familier pour relever ce qui est abattu, pour secourir ce qui souffre, pour réchauffer ce qui est opprimé par la rude froidure ».(R)

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1) Coste , I, p.117.
2) Circulaires II. pp. 238-210. Nouvelle Revue de Science missionnaire , Beekenried, 1957, pp. 58-59.
3) Annales, t. 63, p. 425.
4) Annales , t. 103, pp. 536 sq.

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