Ephémérides: 17 février

Francisco Javier Fernández ChentoÉphémérides vincentiensLeave a Comment

CRÉDITS
Auteur: Jean Gothier, C.M. · La source : Encyclopédie Vincentiennne.
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En 1652, de terribles inondations avaient ravagé la France. Sainte Louise d’en écrire à Soeur Cécile Angiboust à Angers : « La lecture de toutes les afflictions et pertes qui sont arrivées à Angers m’a été extrêmement sensible pour la peine que les Pauvres en souffrent. Je supplie la divine bonté les consoler et donner le secours dont ils ont besoin. Vous avez de grandes peines, mais avez-vous pensé qu’il était juste que les Servantes des Pauvres souffrissent avec leurs maîtres et que chacune de vous mérite en son particulier de porter la part des fléaux que Dieu envoie ? Oh ! mes chères Soeurs, étonnons-nous souvent que Dieu nous ait tirées des lieux auxquels nous aurions tant souffert avec les autres pour nous donner du pain à notre aise et nous mettre en sûreté ».

En 1694 , à Rome , mort de Jean Martin. Reçu dans la Compagnie par saint Vincent lui-même, il établit la Mission à Gênes, à Turin et à Pérouse. Ses prédications en Corse et dans le Piémont connurent un plein succès1.

En 1820 , à Ou-tchang-fou , capitale de la province chinoise du Hou-Kouan, Saint Francois-Régis Clet est tiré de sa prison. Conduit au lieu des exécutions, il est attaché à un poteau en forme de croix. A deux reprises, pour ajouter quelques raffinements au supplice, les bourreaux serrent la corde qui entoure le cou du missionnaire ; à deux reprises, ils la relâchent ; la troisième fois, enfin, c’est l’étranglement complet. Comme un signe de l’acceptation divine de cette mort précieuse, un reflet lumineux vint transfigurer le visage du martyre. Son corps resta trois jours sur la croix, avant d’être inhumé dans un endoit réservé aux criminels2.

En 1918 , à Paris , mort de M. Alfred Louwyck, vicaire général de la Congrégation depuis le 8 novembre 1917. Entré dans la Compagnie le 16 octobre 1876, il fut successivement professeur aux grands séminaires de La Rochelle et d’Amiens. En 1892, il était directeur du séminaire interne et des études, à Paris. Visiteur de la province de France en 1901, la vingt-septième Assemblée générale le donna comme premier assistant au T.H.P. Villette. Homme d’un bel esprit surnaturel, M. Louwyck fut aussi un travailleur inlassable et méthodique. Il a écrit plusieurs livres très utiles à la petite Compagnie, sur les règles, sur les voeux, sur les privilèges, et même une vie de saint Joseph. Vicaire général, il profitait encore des moindres moments pour prendre des notes, et trois mois avant sa mort, il faisait imprimer le fruit de ses derniers travaux : « De conventibus tum generali tum sexennali … » A l’annonce de la mort de M. Louwyck, le souvenir qui affleure à l’esprit de nombreux confrères, c’est celui du directeur de séminaire. Ils le revoient dans sa petite chambre basse, chaude en été, glaciale en hiver, mais accueillant chacun avec sa constante affabilité. La froideur extérieure de M. Louwyck cachait une grande bonté qui s’ingéniait à faire traverser avec douceur les premiers jours de la vie au séminaire si durs pour les nouveaux venus. Par-dessus tout, M. Louwyck sut appliquer à ses jeunes gens une méthode de direction tout a fait vincentienne3.

En 1931, à Nantchang , M. François Pistone : missionnaire pendant trente-deux ans en Chine, il travailla aux mêmes endroits que le Bienheureux Clet. Il a excellé dans l’art de découvrir des catéchumènes ; il fut aussi un grand recruteur de séminaristes…

  1. Notices , I, pp. 269-372.
  2. Vie au Bx Clet.
  3. Annales , t. 82, p. 20 et t. 83. pp. 359 sq. et 622 sq.

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