Ephémérides: 12 mai

Francisco Javier Fernández ChentoÉphémérides vincentiensLeave a Comment

CRÉDITS
Auteur: Jean Gothier, C.M. · La source : Encyclopédie Vincentiennne.
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En 1648, à Alger, mort de M. Lesage au service des pestiférés.(R)

En 1657, Sainte Louise écrit à Sœur Cécile à Angers : “…Quand je ressens quelque petit mécontentement de quelques-unes de nos Sœurs et que je considère de près pour en connaître la cause, il faut que je vous avoue ingénument que souvent je reconnais qu’il y a de ma faute, soit manque de cordialité ou de leur donner l’exemple que je devrais car il faut que nous sachions que le nom que la divine Providence nous fait porter de a Servantes” de nos Sœurs nous oblige d’être les premières dans la pratique des véritables et solides vertus d’humilité, de support, de travail et d’exactitude à nos règles et pratiques de la Compagnie, devant croire que nous sommes redevables à toutes et obligées de les servir pour leur aide spirituel et temporel ; et que la prudence nous fasse leur donner confiance pour leurs besoins sans aucune préférence. Je supplie Notre-Seigneur vous donner ce talent pour sa gloire et le bien de nos Sœurs…”(R)

En 1685, à Paris, la quatrième Assemblée générale qui a inauguré ses travaux le 8 mai, les poursuit. Au cours de ses vingt-sept sessions, beaucoup de questions sont abordées ; il en résultera de nombreux décrets. Des précisions, par exemple, sont apportées au sujet des élections à faire dans les Assemblées. On décrète aussi que les Assistants auront une place spéciale, et de cette décision, M. Jolly fut peiné ; car il la jugeait contraire à la simplicité. En fait, l’Assemblée de 1692 cassera ce décret. Une autre décision de la quatrième Assemblée eut une fortune plus heureuse : la province d’Italie avait émis le vœu que l’un des quatre assistants du supérieur général fût toujours un Italien. La proposition fut discutée dans deux sessions, et la majorité finit par l’accepter. L’Assemblée choisit tout de suite M. Robioli pour remplir la fonction d’assistant. Au supérieur général fut laissé le soin de répondre à plusieurs demandes, comme on avait déjà fait au cours des Assemblées précédentes. A ce sujet, dans sa lettre du ler juillet suivant, M. Jolly note les plaintes qui se sont élevées à propos du relâchement dans la pratique de la simplicité, et recommande l’observance de cette vertu si chère à saint Vincent, en particulier dans la manière de prêcher, de décorer les églises et les bâtiments et de meubler les chambres. M. Jolly rappelle aussi que les confrères qui sont chargés de l’administration d’une paroisse, ne doivent pas négliger d’y faire prêcher la mission et d’appeler, à cet effet, des confesseurs d’autres maisons. Pendant les missions, le Supérieur doit veiller à ce que les catéchistes ne parlent pas trop : le peu de fruit que l’on retire des catéchismes vient de la trop grande abondance de paroles de ceux qui les font. M. Jolly recommande aussi d’exercer les séminaristes à faire au réfectoire ou en d’autres salles, des prônes et des sermons. Les Filles de la Charité ne furent pas oubliées par la quatrième Assemblée générale ; et M. Jolly rappelle qu’excepté à Paris et dans les lieux où nous avons l’administration d’une cure, on ne doit ni confesser, ni diriger les Filles de la Charité. Enfin, il faut ajouter que la quatrième Assemblée décerna à M. Jolly de grands éloges pour la lettre qu’il avait adressée à la Compagnie le 18 octobre 1684, sur la manière de faire l’oraison. M. Jolly y avait réagi nettement contre les tendances quiétistes de l’époque (1).

En 1862, à Guatémala, arrivent un groupe de Filles de la Charité, conduit par Soeur Broquedis, et une équipe de Lazaristes : M. Jean Masnou, visiteur d’Espagne, nommé à ces mêmes fonctions pour le Mexique, et MM. Félix Mariscal et Crescence Torres. En travaillant d’abord à l’hôpital, les Soeurs et les confrères vont implanter les œuvres vincentiennes au Guatémala (2+R).

En 1871, une Sœur de l’Hôpital de Saint-Cloud qui avait eu les deux jambes arrachées par un obus lors des combats pour reprendre Paris à la Commune, meurt après de grandes souffrances courageusement supportées. (R)

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(1) Claude Lacour : Histoire générale de la Congrégation de la Mission, in Annales, t. 64, pp 421-423. Circulaires, t. I, pp. 184-86.
2) Annales, t. 29, pp. 243-273 ; t. 102, p. 548. [147]

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