Ephémérides : 01 mai

Francisco Javier Fernández ChentoÉphémérides vincentiensLeave a Comment

CRÉDITS
Auteur: Jean Gothier, C.M. · La source : Encyclopédie Vincentiennne.
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1636. Sainte Louise quitte la première Maison-Mère, rue de Versailles, pour se rendre au quartier de la Chapelle qui deviendra une seconde Maison-Mère. Elle y résidera avec nos premières Sœurs jusqu’en 1641. Sur la façade de cette maison devenue café, une plaque commémorative a été placée pour rappeler ce souvenir.(R)

1649. Entrée à la Compagnie de Sœur Chétif qui succédera à sainte Louise à la tête de la Compagnie. Fille de Louis Chétif et de Marie Lavoisne de la paroisse Saint-Sulpice à Paris, elle a été baptisée le 8 septembre 1621. Entrée en 1649, elle est proposée en 1653 pour la Pologne. Mais la guerre l’arrête à Rouen. Première Sœur Servante de la Maison d’Arras (1656-1660) c’est là que Monsieur Vincent la désigna aux suffrages de la Communauté sur le désir que, de son vivant, lui avait exprimé sainte Louise. Sortie de charge, elle exerça celle de Directrice du Séminaire (1667-1670) puis partit comme Sœur Servante à l’Hôpital d’Angers (1670-1674). Économe Générale de 1674 à 1677, Supérieure à l’Hôpital du Nom-de-Jésus, elle revint finir ses jours à la Maison Mère du faubourg Saint-Laurent, travaillant encore aux écritures, visitant les pauvres honteux de la paroisse et aidant à la Sacristie. Elle mourut à l’infirmerie des Anciennes le 9 janvier 1694, à minuit sonnant, ayant donné les plus beaux exemples de vertu. Elle prit à cœur de garder précieusement et de réunir tout ce qui concernait notre Sainte Mère et donna ces documents à M. Gobillon pour composer la première biographie de sainte Louise.(R)

1649. À Rome, Edme Jolly, futur Supérieur général, est ordonné prêtre. Il est arrivé dans la Ville Eternelle, il y a un an : après ses dix-huit mois de séminaire à Saint-Lazare, Monsieur Vincent a pensé que ce jeune homme de vingt-six ans serait d’un bon secours pour les confrères de Rome (1).

1844. À Paris, dans la Maison-Mère des Filles de la Charité, est prêchée la toute première retraite des Sœurs Servantes. C’est un projet que le Père Etienne mûrissait depuis quelque temps. Il a la joie de le voir se réaliser, malgré de grandes difficultés, et, comme il le dira lui-même dans sa circulaire du 4 août suivant, son cœur est comblé et ses espérances dépassées (2).

1889. Arrivée des premières Filles de la Charité à Prizrend (Albanie) pour une école et un dispensaire. Elles ont été demandées par Mgr Czrew, évêque d’Uskub (Skoplié).(R)

1927. À Ningpo, dans l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, Mgr André Defebvre reçoit la consécration épiscopale. Mgr Faveau et un évêque jésuite, Mgr Simon Tsu, assistent le prélat consécrateur, Mgr Hou, Lazariste, l’un des six évêques chinois sacrés à Rome par Pie XI, le 28 octobre précédent. Ce 1er mai 1927 est un jour sans précédent, puisque c’est la première fois qu’un évêque chinois confère la consécration épiscopale (3).

1954. À la Maison-Mère, toute la Communauté s’est rassemblée, à 19 heures, dans la salle d’oraison pour recevoir officiellement des mains du T.H. Père Slattery le texte des Constitutions révisées et mises en accord avec les exigences du Code de Droit canonique. Par une heureuse inspiration, cette cérémonie suit le même déroulement que celle du 17 mai 1658 au cours de laquelle saint Vincent distribua aux missionnaires le petit livre des Règles communes. Comme notre saint Fondateur, il y a deux cent quatre-vingt-seize ans, le T.H. Père, son dix-neuvième successeur, par d’opportunes considérations, met dans les cœurs les sentiments en rapport avec cet important événement. Le 17 mai 1658, Monsieur Vincent, en raison de ses infirmités, ne put quitter sa place pour remettre à chacun, comme il l’aurait voulu, l’exemplaire des Règles. Aujourd’hui, le T.H. Père s’est placé devant l’autel de la salle d’oraison, et chacun des Confrères et des Frères qui ont émis les Vœux, vient, par ordre de vocation, s’agenouiller devant le successeur de saint Vincent, baise le livre des Constitutions et la main qui le lui remet. La cérémonie se termine par le chant du Magnificat. C’est bien l’allégresse qui, en ce jour, doit monter vers le Seigneur de qui toute loi procède et qui a donné à la Petite Compagnie des Constitutions qui la garderont plus que jamais au service de son amour (4).

1) Notices III, pp. 393-394.
2) Rosset : Vie de M. Etienne, p. 207.
3) Annales, t. 92, pp. 581-583.
4) Annales, t. 118, pp. 338-343.

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